Oos, the blog

Journal extime...

21.2.13

Aller mieux

Quand après une séance de thérapie, j'ai retrouvé l'enfant intérieur, je l'ai pris contre moi, nourri, consolé, emmené dans un verger où il peut laisser ses pieds sentir les chatouilles de l'herbe, apprendre à boire l'eau d'une source, reprendre l'escalade d'un pommier, jouer dans ses branches.

Quand lorsqu'elle convoque nos enfants pour leur infliger sa version des faits, mes "pétages de plomb", et qu'elle ajoute ensuite qu'elle va bien, qu'elle se sent bien. Que je repars dans le pommier en ne regrettant même pas de ne pas pouvoir l'aider, parce qu'elle dit haut et fort que tout va bien pour elle.

Quand elle me dit le matin n'avoir pas confiance en moi (et en route vers le travail, au premier feu rouge, je ferme les yeux et joue au ballon dans le verger) et qu'elle me demande le soir même de lui faire confiance.

Quand je lui dis qu'aimer c'est être heureux, et pas souffrir, et que je ne souhaite que son bonheur.

Je vais mieux, même si j'ai toujours du mal à réfréner cette douleur qui embrase mon ventre.

16.2.13

L'homme qui aimait sa femme

En ces temps de mariage pour tous, des archaïsmes continuent de hanter la société. Ainsi, j'ai rencontré récemment un homme qui aime sa femme, avec laquelle il est marié depuis une quinzaine d'années. Malgré les évidences (la réciproque n'est pas vraiment vraie, tous ses amis sont divorcés, séparés, recomposés, ou font semblant à qui-mieux-mieux), il persiste dans son amour. Il me vient à l'esprit cette chanson du mollasson d'Astaffort, piquée à Bob Dylan.

Du fossoyeur, cent fois coupable
Au joueur d'orgue inconsolable
Tous m'accablent et me crient
Laisse-la-fuir
Le vieux saxophone argenté
Vient à mes oreilles siffler
Mais je n'étais pas né
Pour te voir partir
Je te veux...
Je te veux...
Tellement fort

Mais voilà, elle, elle ne veut pas...

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