Oos, the blog

Journal extime...

1.6.13

Vie quotidienne

Elle est partie mais elle vit toujours avec moi. Ou plutôt, à côté de moi. Avec ses froufrous et ses dentelles. Avec ses seins aperçus quand, croyant que je dors, elle vient se coucher dans le lit à une place à côté de mon lit à une place.

Elle est partie et j'ai voulu un temps comprendre, et pour comprendre j'ai voulu savoir, et pour savoir j'ai commis ce qui sera difficile à réparer, j'ai installé un keylogger sur le PC, récupéré ses mots de passe et parcouru ses courriels et ses t'chats. La mise en place d'une relation. Le rendez-vous dans un hôtel à Annemasse, un week-end où j'étais de mon côté parti en Suisse. La longue description du rapport sexuel, avec une multitude de détails, une sorte de copie conforme de notre première nuit, il y a seize ans, y compris l'absence de protection. Oui, l'absence de protection chez O***, moniteur de parapente de Thonon-les-Bains, qui "chasse" sur Gleeden. Marié avec A***, avec laquelle il a derechef recouché le lendemain ou le surlendemain, comme elle a daigné, le lendemain, m'ouvrir son corps une dernière fois, avant un départ en déplacement à Paris. Ils ont tchatté dessus "cela m'a rapproché de ma femme"... "moi aussi, cela m'a rapproché de J***"

(Plus tard, elle m'a dit qu'elle avait eu besoin de faire ça pour elle, qu'elle savait bien que c'était "un prédateur". Et ???)

De rage, j'ai tout effacé à distance, puis, le jeudi, dans la voiture, je lui ai tout dit. Que je savais, que j'allais arrêter de regarder parce que ça me faisait trop mal...

Entre ce 17 mars et début mai, nous avons vécu un enfer, dont j'ai retrouvé quelques bribes dans les messages censurés de mon blog semi-anonyme. Je viens de les reposter ici, pour mémoire.

Je ne sais toujours pas pourquoi elle a fait ça.

C'est mon quotidien, de ressasser tout ça, quand j'ai quelques minutes à perdre...

C'est aussi dans l'espoir qu'un jour on se connecte ensemble sur ce blog, et que l'on rigole ensemble de notre bêtise.